Échappée savoyarde à Val d'Isère
Inconditionnelle amoureuse de Val d’Isère depuis des années, je n’ai pas pu réprimer mon envie (besoin ?) de monter là-haut lorsque j’en ai eu l’occasion.
Sac de rando’ prêt, 307 dans les starting blocks, Val d’Isère ma bien aimée, j’arrive ! Là-haut, ce sont plutôt des nuages et de fraîches températures qui m’accueillent… M’en tape, j’irais quand même marcher. Même la tête dans les nuages, les montagnes m’appellent.
Randonnée sur les balcons de Val d’Isère
Pour éviter de se mettre dans le rouge par une météo assez aléatoire, je pars randonner sur les balcons de Val d’Isère, une rando’ tranquille qui chauffe quand même les gambettes. On démarre la randonnée en passant dans les rues vidées de ses vacanciers. On bifurque dans une ruelle entre des chalets, et nous voilà partis sur les balcons.
A chaque mètre, la vue change, le soleil joue à cache-cache laissant parfois échapper un rayon sur les montagnes.
A chaque mètre, la vue change, le soleil joue à cache-cache laissant parfois échapper un rayon sur les montagnes.
Toujours à l’affût d’une bestiole, je scrute le ciel. Vient à point à qui sait atteindre, ma première prise est un magnifique gypaète barbu. Un quoi ? En gros, un rapace qui pourrait paraître pas très beau. Personnellement, je trouve qu’il a une bouille marrante, même si j’aimerais pas trop m’approcher de cette bestiole de 2,80m d’envergure...
[ M O M E N T D ‘ H I S T O I R E ]
C’est une espèce qui avait disparu des massifs alpins français au début du siècle dernier, puis réintroduit dans les Alpes françaises en 2012. Dans cette même année, un peu moins d’une cinquantaine ont été observé… C’est donc une grande chance d’en voir un !
Il vole lentement au-dessus de nos têtes, le temps de l’observer et de contempler sa splendeur. On continue notre chemin sous les nuages toujours plus menaçants.
Il vole lentement au-dessus de nos têtes, le temps de l’observer et de contempler sa splendeur. On continue notre chemin sous les nuages toujours plus menaçants.
Cette fois-ci, je tends l’oreille et qu’entends-je ? Une marmotte qui couine ! Je scrute les environs et je trouve la responsable de tout ce touin-touin. Plus loin, je découvre un trio, digne de celui des soeurs Rebour.
Le temps se fait plus frais, nous redescendons des balcons et nous regagnons le sentier qui nous mène au village du Fornet avec ses beaux chalets en pierre au bord des sources de l’Isère.
De retour à l’appartement, on prend un douche bien chaude comme au retour du ski, on déguste un petit verre de vin et un bon morceau de Beaufort.
Le tour du lac de l’Ouillette
Le soleil est de retour parmi nous, les nuages se sont dissipés dans la nuit pour nous laisser de belles surprises au réveil… Des sommets enneigés !
Ce matin, direction le lac de l’Ouillette en haut de Solaise en prenant la route de l’Iseran. Je dépasse le Pont Saint-Charles, l’envie de monter au refuge du Prariond me démange, mais je garde ça pour plus tard. La vue est toujours plus belle à chaque virage en épingle.
Voiture garée, je pars pour une petite randonnée d’une heure en direction du lac de la Sassière. Sur le chemin, c’est une véritable fourmilière de marmottes grassouillettes ! A gauche, à droite, devant, derrière, il y en a partout. Leurs rondeurs de l’été leur vont bien, on aurait presque envie de leur faire un câlin.
Les cascades provenant des glaciers provoquent un bruit impressionnant, et ajoutent un peu de fantastique dans cette ambiance surréaliste.
Après une bonne heure de marche, j’arrive aux berges du lac de la Sassière… Une réelle ambiance de Patagonie se dégage ici. Un panel de couleurs extraordinaire : le doux manteau blanc du glacier Tsanteleina, le bleu hypnotisant du lac, le rose chaleureux des plantes sauvages et le vert-jaune des herbes folles.
Un dernier regard sur les chalets de la Sassière avant de repartir en direction de Bourg-Saint-Maurice pour aller se reposer de ce week-end épuisant.
Voiture garée, chaussures chaussées, veste enfilée, appareil chargé, je termine le chemin à pied. Arrivée au lac, le silence est ultime et le reflet des montagnes enneigées miroite dans les eaux calmes.
Le paysage devant mes yeux dégage des airs de plaines péruviennes. Un contraste entre la plénitude du lac, les herbes hautes qui semblent duveteuses et les montagnes enneigées qui paraissent à la fois paisibles et hostiles.
Je me délecte de ce paysage comme d’un morceau de fromage fondant sous la langue... Puis je retourne à la voiture pour ma prochaine étape sportive de la journée, le lac de la Sassière.
Des airs de Patagonie sur l’alpage de la Sassière
En direction du lac de Tignes, je prends une petite route en épingle à cheveu où deux véhicules passent à peine. L’ascension est sublime avec les paysages que je découvre, mais aussi angoissante quand on voit le vide en-dessous.
Voiture garée, je pars pour une petite randonnée d’une heure en direction du lac de la Sassière. Sur le chemin, c’est une véritable fourmilière de marmottes grassouillettes ! A gauche, à droite, devant, derrière, il y en a partout. Leurs rondeurs de l’été leur vont bien, on aurait presque envie de leur faire un câlin.
Plus loin, les vaches abondance et tarine de l’alpage de la Sassière paissent tranquillement dans cet environnement aux contrastes magiques.
Les cascades provenant des glaciers provoquent un bruit impressionnant, et ajoutent un peu de fantastique dans cette ambiance surréaliste.
Après une bonne heure de marche, j’arrive aux berges du lac de la Sassière… Une réelle ambiance de Patagonie se dégage ici. Un panel de couleurs extraordinaire : le doux manteau blanc du glacier Tsanteleina, le bleu hypnotisant du lac, le rose chaleureux des plantes sauvages et le vert-jaune des herbes folles.
Je prends quelques minutes de repos avant de redescendre et je déguste mon morceau de Beaufort face à ce panorama fascinant.
Sur le chemin du retour, j’aperçois de loin quelques tâches. Des chamois descendent des hauteurs où les températures doivent être bien fraîches.
Puis c’est au tour des marmottes de donner un autre spectacle, dressées sur leurs rochers au milieu des hautes herbes. Les rapaces survolent l'alpage, et les marmottes s'affolent, courent jusqu'au terrier, hurlent pour appeler les copines, et se dressent à l'entrée du terrier pour guetter l'ennemi.
Un dernier regard sur les chalets de la Sassière avant de repartir en direction de Bourg-Saint-Maurice pour aller se reposer de ce week-end épuisant.
Récap' des randonnées coup de coeur ♥
Lac de la Sassière :- 1h de montée (45 minutes de descente)
- 184 mètres de dénivelé positif
- Difficulté : randonnée facile, familiale
- Départ : parking du barrage de la Sassière.
- Altitude : 2 264 mètres
- Environnement : Réserve naturelle de la Grande Sassière, Parc national de la Vanoise
- Etat de la route : ne pas avoir peur de serré les parois ou le bord près du vide !
Et pour garder tout ça quelque part sur Pinterest
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